lundi, novembre 20, 2006

VW Forest dans le flou, pas dans la tourmente

Le conseil de surveillance de Volkswagen, qui s'est réuni vendredi, n'a rien précisé à propos de l'avenir du site de Forest. Celui-ci ne fait que déterminer la stratégie à adopter, selon le directeur du personnel du site forestois. Ensuite, les scénarios sont élaborés par la direction qui informera d'une décision concernant l'usine. Le conseil de surveillance ne disposerait pas de suffisamment de données et aurait demandé des analyses coût-bénéfice pour chaque site. La réorganisation de la production à l'échelle du groupe se confirme donc, ainsi que des changements de position dans la direction. En effet, Martin Winterkorn, le patron de la filiale Audi, prendra la tête de Volkswagen début de l'année prochaine remplaçant Bernd Pischetsrieder qui est sur le départ. En attendant, la tension monte au sein de l'usine qui serait, selon une source syndicale, sur le point d'exploser. Quelques dizaines de travailleurs temporaires se croiseraient le bras même si la chaîne continue de tourner normalement.

Toutefois, Pischetsrieder gardera des activités au sein du groupe et aidera notamment à accélérer la fusion dans les poids lourds entre Man et Scania, à laquelle Volkswagen souhaite intégrer ses activités au Brésil. Le groupe soutient toujours une offre amicale mais aura recours à d'autres solutions si nécessaire. Lundi prochain, Man lancera officiellement son offre publique d'achat non sollicité sur Scania. Par ailleurs, un nouveau plan d'investissement de 24.7 milliards d'euros a été adopté pour l'outil de production, la recherche et développement et les services financiers.

Ferdinand Piëch, président du conseil de surveillance de Volkswagen et actionnaire de Porsche, a assuré à la fois son autorité dans le groupe et la fière représentation de Porsche, qui compte augmenter sa part de capital dans Volkswagen, de 27,4% actuellement, jusqu'à 30%. Il sort donc clairement vainqueur de l'opération.

Source: L'Echo (14/11/06)

dimanche, novembre 19, 2006

De l'or en mousse


L'Affligem Triple a remporté une médaille d'or lors du concours "European Beer Star", qui se tenait à Nuremberg en Allemagne. Quelque 440 bières concouraient dans pas moins de 40 catégories différentes. Outre la Triple, la Blonde d'Affligem a décroché une médaille d'argent.

jeudi, novembre 16, 2006

Les salaires belges dérapent

Le Conseil central de l'économie (CCE) a présenté hier son traditionnel rapport sur la compétitivité et les marges salariales, dans lequel il indique que la hausse des salaires ne doit pas dépasser 5,5% maximum en 2007 et 2008. Ce chiffre correspond à la progression des salaires attendue dans trois pays voisins: l'Allemagne, la France et les Pays-Bas. En effet, sur dix ans, l'écart salarial par rapport à ceux-ci s'élève à 1,5%. Même si les patrons et syndicats s'étaient accordés sur une hausse modérée des salaires en 2005 et 2006 pour combler notre handicap salarial, sur deux ans, selon le CCE, les salaires ont augmenté de 1,1% plus vite en Belgique. Ceci s'explique par une forte modération des salaires en Allemagne principalement, ce qui a entraîné un effet inverse.

Patrons et syndicats doivent alors négocier un nouvel accord interprofessionnel qui fixera l'évolution des salaires dans le secteur privé; il s'agit de la norme salariale. Si celle-ci devrait être fixée à 5,5%, les indexations automatiques des salaires comprises, elle permettrait tout juste de ne pas aggraver notre handicap salarial par rapport à nos concurrents. Les négociations porteront également sur les investissements des entreprises en formation et en innovation, des facteurs conjoncturels et structurels de l'économie analysés par le CCE.

En tenant compte uniquement des formations formelles, l'effort financier des entreprises s'est de nouveau réduit à 1,02%, s'éloignant ainsi de l'objectif fixé à 1,9% en 1998. Or, le taux de participation des travailleurs à des formations est en hausse. Du côté innovation, les dépenses en recherche et développement se maintiennent à 1,9% du PIB, dans la moyenne européenne, mais encore loin des 3% rêvés à Lisbonne. Le transfert de nos ressources vers les secteurs à haut contenu en connaissances se fait plus lentement que dans nos pays voisins. La croissance des trois dernières années est marquée par une nette amélioration de la rentabilité des entreprises (qui approche son niveau record). La Belgique perd toujours ses parts de marchés mais progresse plus vite en matière d'emploi. Finalement, les perspectives de croissances pour 2007 et 2008 sont un peu inférieures à 2% contre 2,7% cette année.

Source: L'Echo (10/11/06)