mardi, octobre 17, 2006

Suez appelée à céder Distrigaz

Pour que la fusion entre Suez et Gaz de France (GDF) passe le cap de la Commission européenne, les copies par rapport aux propositions de remède on été revues. Au lieu de conserver Distrigaz et de remettre une partie de ses activités, Suez serait prêt céder la totalité de sa participation (57,25%) dans cette société tout en préservant les contrats d'approvisionnement pour les centrales et les clients. Cette opération pourrait se dérouler sous forme d'échange d'actif ou de vente pure et simple. Par ce concept, le groupe lâcherait ainsi à la concurrence un cinquième de ses ventes totales de gaz qui représentaient 1,100 TWh en fin 2005.

Dans la nouvelle mouture, la propriété et la gestion du réseau de transport de gaz sera attribué à Fluxys SA. Fluxys International sera alors propriétaire des actifs de Zeebruges, notamment le terminal de gaz naturel liquéfié. L'actionnariat sera réparti de manière égale entre Suez/GDF et Publigaz, représentant les communes (45,5% chacun).

Quant au marché électrique, GDF pourra se contenter de céder uniquement un quart des parts détendues dans le deuxième producteur électrique belge, SPE. En ce point, les services européens de la Concurrence semblent moins exigent que le gouvernement belge. Suite à ces nouvelles propositions, la Commission a reporté l'ultimatum de huit jours, au 24 novembre. Désormais, la décision de l'Europe est attendue.

Source: L'Echo (14/10/06)

dimanche, octobre 15, 2006

Le Belge aime les petites bulles qui pétillent!

     La Belgique a importé officiellement 9,38 millions de bouteilles de champagne en 2005, un volume en hausse de 1 pc. Fidèles amateurs de ce vin effervescent depuis toujours, les Belges représentent en valeur absolue le 4e marché d'exportation du champagne et sont les premiers consommateurs par tête d'habitant, derrière les Français.
     [...]Les représentants du Comité interprofessionnel ont profité de leur passage à Bruxelles pour rappeler qu'ils veillent à la protection de leur appellation. Il y a quelques semaines encore, ils ont fait détruire à Bruxelles devant caméras et journalistes 600 bouteilles de faux champagne d'Arménie.
Source: La Libre.be

samedi, octobre 14, 2006

Un Congolais téléphone à l'aéroport de Zaventem.

Bôjou môsieu. Jé voudwé savoi pwésentement à quelle heu awive l'aviô du president Kabila?

Spreek Vlaams?

Jé suis lé chauffeu du pwésident Kabila et jé dois absolument savoi à quelle heu attewiwa son aviô afin de pouvoi veni le chewché.

Het kan me niet schelen. Je moet hier in het Vlaams spreken. Je bent in Vlaanderen. Zaventem is een Vlaamse gemeente.

Excusé-moi, môsieu, mais tu pouwais pas me passer un blanc?

mercredi, octobre 11, 2006

Une baisse des quotas pour éviter tout dérapage des cours?

Suite au regonflement des réserves pétrolières aux Etats-Unis, le marché se trouve approvisionné en suffisance à l'approche de l'hiver. Ces réserves de brut ont progressé trois fois plus que prévu, à un niveau de 6,7% supérieur à celui de l'an dernier à la même époque. L'abondance de l'offre mondiale a provoqué le tassement des prix du pétrole qui sont tombés ce mercredi sous la barre des 58 dollars (soit une perte de 8% sur la semaine). Cette baisse - qui a marqué un plus bas depuis le 30 décembre 2005 à 57,70 - est en partie due à des facteurs de court terme, tels que les craintes géopolitiques déstabilisant le Moyen-Orient, responsable de près d'un tiers de la production mondiale. La saison cyclonique se révèle également beaucoup moins destructrice que l'année passée, surtout pour les producteurs et raffineurs de golfe du Mexique. De plus, le ralentissement de l'activité aux Etats-Unis, qui consomme près d'un quart des besoins énergétiques mondiaux, contribue considérablement à la diminution de la demande des produits pétroliers. Entre le premier et deuxième trimestre, la croissance du PIB US est passée de 5,6% à 2,6%. Il est d'ailleurs intéressant de constater que les prix se sont révélés beaucoup plus volatiles aux cours des années 2000 que lors de la décennie précédente.
Les réductions volontaires de production au Nigeria montrent que l'Opep s'inquiète de la baisse des cours et pourrait agir plus activement pour les soutenir. Pour ramener le marché en backwardation (ayant repassé actuellement à une situation de contango), le cartel procéderait à une baisse de ses quotas de production jusqu'à 2 millions de barils par jours.
Source: L'Echo (05/10/06)